À propos

HISTOIRE DU HAPPY DAYS DINER

émergence de l'idée

Voici mon histoire. L’idée m’est venue lors de mes voyages au pays de l’oncle Sam. Gourmande et fascinée par la diversité des mets offerts au petit-déjeuner, j’ai rapidement succombé au charme du fameux « Pancake ». Après de nombreux essais infructueux dans ma cuisine, j’étais sur le point de renoncer. Mais en 2008, ma décision était prise : j’allais ouvrir une « pancake house » où l’on pourrait savourer de véritables « Breakfasts ». Je suis alors partie deux mois à San Diego, en Californie, pour perfectionner mon anglais et visiter des restaurants, espérant percer leurs secrets. Une fois la recette authentique en main, je suis rentrée, la tête pleine d’images de mon futur établissement, qui, avec son décor fifties inédit en Suisse romande, porterait tout naturellement le nom de « Happy Days ».

tout commence à Versoix en 2009

Très vite, l’établissement qui vit le jour à Versoix en 2009 et se fit connaître. La communauté américaine investi les lieux rapidement, et sous la demande insistante, la carte s’élargi. Mais bientôt, les Burgers prirent une place tout aussi importante. Et il est vite arrivé, le temps où le dimanche devint le jour d’affluence le plus important. Les familles avec enfants s’y régalèrent et s’y régalent toujours. Un autre attrait majeur demeure dans le décor et le mobilier. Sièges en vinyle, carrelage en damier noir et blanc rappelle les Diner des années 50. Les murs sont remplis d’images d’acteurs Hollywoodien fifties et de plaques vintages. Ainsi que d’un bar tapissé de plaques d’immatriculations originales de différents Etats. Le lieu est régulièrement le décor choisi par des producteurs de clips et photographes. Alain Morisod y est venu tourner quelques séquences pour ses Coups de Cœurs.

10 ans plus tard

Après l’ouverture du Happy Days Diner à Versoix, j’ai vite réalisé que l’ambiance rétro des années 50 que j’avais recréée plaisait énormément. Les clients adoraient le décor : les banquettes, les pompes à essence, les néons et tous ces petits détails qui les faisaient voyager dans le temps. Ça m’a donné envie d’aller encore plus loin et de partager cet univers avec d’autres.

C’est comme ça que 10 ans plus tard, j’ai ouvert un deuxième restaurant Happy Days à Nyon. Là aussi, l’idée était de recréer cet endroit hors du temps, mais avec une touche encore plus authentique. Pour ça, nous sommes allés directement chiner des pièces originales aux États-Unis : des plaques d’immatriculations qui ont voyagé près de 100 ans pour certaines, les vieux distributeurs à Coca-Cola, des enseignes vintage, des affiches et même de vieux téléphones publics. Tout a été pensé pour offrir une immersion totale dans l’univers des diners américains des années 50.

Ce deuxième restaurant n’a fait que renforcer ma passion pour l’univers rétro. Aujourd’hui, je suis toujours aussi heureuse de voir les sourires des clients quand ils passent la porte et qu’ils découvrent cette ambiance unique, presque magique, où chaque détail les transporte dans le passé.

Et maintenant en 2025

Après 15 ans d’activité, l’envie de diversifier mon horizon s’est imposée, accompagnée du désir d’aller directement à la rencontre des villageois, des particuliers et des festivaliers. C’est avec cette ambition en tête que j’ai décidé de tourner une page importante en remettant le restaurant de Versoix. Ce choix m’a permis de me consacrer pleinement à un nouveau projet qui me tenait à cœur : emmener l’esprit du Happy Days Diner sur les routes.

Avec deux food trucks arborant fièrement les couleurs et l’ambiance rétro de mon établissement, ma petite équipe et moi avons relevé le défi de réinventer notre concept tout en restant fidèles à nos valeurs. Nous sillonnons désormais les routes, apportant nos burgers faits maison, préparés avec soin, directement à nos clients, qu’ils soient sur une place de village, lors d’un événement privé ou au cœur des festivals. Cette aventure nomade est une véritable bouffée d’air frais et une nouvelle façon de partager notre passion tout en restant proches de notre communauté.

Coup de cœur d’Alain Morisod